Quand j'ai préparé mon voyage, je me suis surtout servi du guide L'Essentiel de Barcelone publié chez Lonely Planet. Ce qui m'a décidé à l'acheter ? Son format peu épais mais surtout des balades proposées quartier par quartier – ce dont j'ai usé et abusé – et des plans clairs. Vu comme cela m'a été grandement utile, je vais donc suivre le même schéma ici : chaque quartier aura le droit à un post dédié et je ferai des focus sur ce qui m'a particulièrement plu.
On commence avec le quartier d'El Raval dont mon hôtel était tout proche. C'est le tout premier quartier que j'ai visité, juste après mon arrivée. S'il n'a pas toujours eu très bonne réputation (c'est le moins que l'on puisse dire), il tend désormais à devenir un quartier de plus en plus branché : lieux culturels, vie nocturne, adresses bohèmes... Bon, ça c'est sur le papier. En vrai, le quartier n'est pas très attrayant même si certains endroits valent le détour. Je n'en garde pas un souvenir inoubliable mais il a au moins le mérite de vous plonger tout de suite dans l'ambiance barcelonaise. Dépaysement garanti.
On commence la visite avec l'Ancien Hôpital de la Santa Creu qui était, comme son nom l'indique, l'hôpital principal de la ville au XVe siècle. Depuis, son utilisation a bien changé vu qu'il est devenu un lieu culturel : on y trouve notamment la bibliothèque de Catalogne. Des bouquinistes se sont installés sous ses arches et l'on s'y repose à l'ombre des arbres.
On continue sur la Rambla del Raval. Après l'agitation de sa grande sœur, La Rambla, extrêmement touristique, c'est un petit oasis de calme.
Un peu plus loin, la plus vieille église de Barcelone, l'église San Paul del Camp.
Le palais Güell, bâtiment moderniste qui dénote dans ce quartier ancien. Il a été construit par Gaudí à la fin des années 1880. Malheureusement, je suis arrivée à peine quelques minutes après les dernières entrées et je n'ai pas pu visiter l'intérieur.
Autre bâtiment moderne qui surprend, c'est le MACBA, le musée d'art contemporain de Barcelone, conçu par l'architecte américain Richard Meier. Blanc, épuré, l'intérieur vaut aussi le détour ! Avant de partir le mercredi, ayant un peu de temps devant moi, je lui ai rendu une petite visite.
La citation tout au fond se lit ici : elle est déclinée en anglais, catalan et espagnol.
On termine ce petit tour rapide par le marché de la Boqueria, qui donne sur La Rambla. Les touristes se pressent à son entrée (et à l'intérieur !) mais l'endroit vaut le coup d’œil. Les étales croulent sous les aliments, ça crie, ça grouille...
Après coup, je me rends compte que mes photos ne rendent finalement qu'assez peu compte du quartier en lui-même. Petite ruelles, vieux bâtiments... Tout n'est pas reluisant mais il y a quand même des parcs, des rues, des croisements qui valent que l'on s'y rende. La prochaine fois, direction La Rambla et une partie de La Barceloneta.
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