SE RENDRE EN MACÉDOINE
Située entre l'Albanie, à l'ouest, le Kosovo et la Serbie au nord, la Bulgarie à l'est et la Grèce au sud, la Macédoine est un ancien pays de la Yougoslavie, indépendante depuis 1991. Depuis la France, la compagnie Wizz Air dessert l'aéroport de Skopje, la capitale, en provenance de Paris-Beauvais et Mulhouse (vols directs), et celui d'Ohrid, la région la plus touristique du pays, depuis Mulhouse (vol direct également). Pour ma part, j'ai pris cette compagnie mais au départ de Bratislava. Si vous ne connaissez pas Wizz Air (c'était mon baptême) c'est une compagnie low cost où la moindre option vous sera facturée : les prix sont bas mais si vous voulez avoir votre bagage cabine en cabine, ou voler avec un bagage cabine et un petit sac, il vous faudra aligner les euros... Pour l'automne 2018, on trouve des allers-retours à partir d'une quarantaine d'euros. Le service est, sinon, basique mais correct.
MONNAIE ET BUDGET
La monnaie locale est le denar macédonien, abrégé en MKD. 1 denar équivalait à 0,016 € au moment où j'y suis allée (juillet 2018). Les euros peuvent y être acceptés, notamment dans les hôtels. La vie est très bon marché en Macédoine, qui est un pays relativement pauvre. En dehors des zones touristiques, les prix ne sont pas très élevés : j'ai par exemple loué à Prilep un appartement tout confort, entièrement neuf pour seulement 20 € la nuit. Dans les restaurants, les plats sont aux alentours de 300, 400 denars. Les entrées dans les églises ou dans certains monuments sont en moyenne à 100 denars. Si vous réservez auprès de particuliers sur Booking, pensez que le paiement devra s'effectuer en espèce sur place (c'est l'évidence même mais je ne l'ai pas du tout anticipé de mon côté, donc un rappel ne fait pas de mal) : euros et denars seront alors acceptés.
Voici mon budget pour quatre jours sur place :
Transport
Avion : 59,98 € (~ 3 750 denars) dont 10 € d'option "priority" et bagage cabine assuré
Location de voiture : 8 648 denars (139 € dont 19 € de GPS)
Essence : 3 300 denars (environ un plein)
Péage : 280 denars (détail : 40 (autoroute à la sortie de l'aéroport) + 40 + 30 + 30 (en direction d'Ohrid) + 80 + 60 (en remontant vers Skopje depuis Prilep) denars)
Parc national de Galichica : 200 denars (100 denars par passage)
Parking Bitola (2 h) : 30 denars
Parking Prilep (1 h) : 20 denars
Hébergement
Une nuit au Canyon Matka (petit déjeuner compris) : 2 740 denars (44,50 €)
Deux nuits à Ohrid (pas de petit déjeuner) : 3 300 denars (54 €)
Une nuit à Prilep (pas de petit déjeuner) : 1 200 denars (20 €)
Restauration*
Une limonade au Canyon Matka : 390 denars
Courses pour trois petits déjeuners (quelques bananes, du muesli, du lait, du yaourt et des barres de céréales) : 221 denars
Snack à Ohrid le premier soir (deux bricoles salées dans une boulangerie + une petite barquette de mini-beignets) : 60 + 40 denars
Fish and chips à Ohrid le second soir : 490 denars
Un smoothie et une salade à Bitola : 180 + 230 denars
Une bouteille d'eau sur l'autoroute : 20 denars
Snack à l'aéroport (fast-food #pasbien) : 350 denars
Visites
Bateau au Canyon Matka : 400 denars
Musée Bay of Bones à Ohrid : 100 denars
Cathédrale Sainte-Sophie à Ohrid : 100 denars
Forteresse d'Ohrid : 60 denars
Monastère Saint-Pantaleimon à Ohrid : 100 denars
Monastère de Saint-Naum : 100 denars
Bateau des sources d'Ohrid à Saint-Naum : 200 denars
Heraclia à Bitola : 100 denars
Musée de Bitola : 120 denars
Divers
Contravention à Ohrid : 20 € (1 000 denars - préférez payer en denars si ça vous arrive aussi, le taux de conversion en euro n'est pas à notre avantage)
TOTAL : ~ 27 700 denars (~ 443 €) dont ~ 15 300 denars (~ 244 €) payés directement sur place.
* si l'on excepte le petit déjeuner le premier matin, qui était compris dans le prix de la chambre, c'est tout ce que j'ai mangé en quatre jours : clairement je suis pas du tout un exemple sur ce point mais je joue le jeu en vous détaillant mes dépenses le plus fidèlement possible.
SE DÉPLACER EN MACÉDOINE
La Macédoine est un petit pays, d'une superficie inférieure à la Bretagne. Ses lieux d'intérêt étant plutôt éparpillés, il peut vite devenir intéressant d'effectuer un circuit plutôt que de se cantonner à une seule région. Pour plus de commodités, j'ai préféré louer une voiture mais si vous optez pour les transports en commun, sachez que certains lieux sont difficiles voire impossibles d'accès par ce biais. Il existe quelques lignes ferroviaires, entre les villes principales (Ohrid est accessible en bus depuis Skopje), opérées par la compagnie nationale Macedonian Railways et à Ohrid il y a des lignes de bus autour du lac (il est aussi possible de s'y déplacer en bateau avec des navettes touristiques). J'avoue que je n'ai pas creusé le sujet beaucoup plus loin et ne peux donc pas trop vous donner plus de conseils à ce sujet.
Concernant les routes, il existe une autoroute reliant Skopje à la Grèce, la E-75 ; vers l'ouest, le début du trajet Skopje-Ohrid est aussi une autoroute (E-65) mais devient au niveau de Gostivar je crois une simple nationale. La vitesse est limitée à 120 km/h sur les autoroutes. Pour le reste, ce sont des nationales, où la vitesse est bien plus réduite mais respectée par personne, et surtout pas les locaux (il y a certaines portions limitées à 80 km/h mais la majorité sont plutôt à 60 ou 50 km/h : intenables sur d'aussi longues distances). J'y reviendrai un peu plus bas mais conduire en Macédoine, c'est tout un sport.
Louer une voiture
Il existe plusieurs loueurs de voiture à l'aéroport de Skopje. Vous avez les compagnies habituelles (Europcar, Sixt, Avis, etc.) mais aussi pas mal de compagnies locales. Elles sont toutes répertoriées sur le site de l'aéroport. C'est pour l'une de ces dernières que j'ai opté, MiDa : elle était la moins chère entre celles que j'avais comparées (je n'ai pas fait les quatorze que compte l'aéroport néanmoins). 120 € pour quatre jours, pour une voiture essence, j'ai trouvé ça plutôt raisonnable. J'ai pris en plus un GPS qui refusait de me faire emprunter les autoroutes, qui ne connaissait pas la moitié des destinations que je lui indiquais et me faisait prendre des détours bizarres mais j'ai fini par arriver à bon port à chaque fois alors... Je ne suis pas convaincue qu'il soit absolument indispensable, si ce n'est dans les villes où les noms de rue sont rarement indiqués et où il est assez difficile de se repérer, j'ai trouvé. Le loueur m'a aussi proposé de me vendre un accès à Internet pour mon portable mais j'ai refusé... avant de me rendre compte que mon forfait "international" ne fonctionnait pas en Macédoine. C'est une option que vous pourrez prendre directement sur place si vous ne voulez pas passer par la case "detox digitale imprévue".
Sur la route
Entre l'état des routes et la conduite très freestyle des Macédoniens, conduire en Macédoine n'a rien d'une partie de plaisir ! Comme je le disais plus haut, il y a assez peu d'autoroutes, les routes nationales sont entretenues correctement mais sans plus, et le réseau de routes secondaires est assez terrible, entre étroitesse, trous et accotements non aménagés pas pratiques quand il faut se croiser, quand ce ne sont pas de simples pistes de caillasse. Concernant la conduite, sachez que les Macédoniens ne respectent pas les limites de vitesse (mais je vous mets au défi de les tenir, quand il faut rouler à 40 km/h sur une route nationale...) et certains roulent carrément très vite. Pour ma part, j'ai respecté les limites françaises quand celles indiquées me paraissaient aberrantes (chacun fera ensuite comme il le souhaite). Je n'ai pas vu de radars fixes mais quelques policiers avec des radars mobiles, notamment entre Skopje et Ohrid.
Concernant la conduite, c'est un peu la loi du n'importe quoi qui prime. Sur les routes à trois voies, la voie du milieu sert souvent de voie pour doubler, et ce des deux côtés (il y a parfois des panneaux qui semblent l'autoriser, malgré la ligne blanche). J'ai vu des automobilistes rouler en pleine gauche, sans raison. On vous double n'importe comment, parfois dans des conditions (zéro visibilité) qui vous font serrer les fesses. Le marquage au sol est souvent absent ou pas du tout en adéquation avec les panneaux routiers (les fameuses zones pour doubler). Néanmoins je ne me suis jamais sentie particulièrement en danger.
Enfin, sachez qu'en Macédoine il est obligatoire de rouler avec ses feux de route allumés, même en plein jour.
En ville, le système de parking est un peu particulier : d'abord, sachez que les horaires sont beaucoup plus étendus qu'en France (de mémoire, à Ohrid en tout cas, quelque chose comme 7 h - 22 h). J'en ai fait la douloureuse expérience lorsque j'ai remarqué que ma voiture avait été immobilisée à Ohrid le premier soir. Il était plus de 21 h, je n'ai honnêtement pas pris la peine de regarder si c'était gratuit à cette heure, persuadée que non... Grossière erreur. J'ai dû payer une amende de 20 € (ou 1 000 denars mais en tant que touriste, on ne m'a pas proposé cette option, plus avantageuse financièrement). Seule "consolation", ma contravention me donnait le droit à 24 h de parking gratuit et, effectivement, le lendemain, j'ai mis le ticket en évidence sous mon pare-brise et je n'ai pas eu de problème.
Pour payer le parking, les Macédoniens font tout par SMS : vous trouvez aux alentours des zones payantes un petit panneau qui vous explique la marche à suivre. Il faut envoyer votre plaque d'immatriculation à un numéro en rapport avec la zone où vous êtes et renvoyer un SMS quand vous partez. Sauf qu'avec un téléphone étranger, comme moi, il est possible que ça ne fonctionne pas. Il ne vous restera plus, dans ce cas-là, qu'à vous mettre en quête d'un ticket physique, vendu dans certaines boutiques. À Bitola, j'ai pu en acheter au supermarché Balkan sur Shirok Sokak, la grande avenue commerçante (j'étais garée le long du parc en face du musée de la ville et c'est juste un peu plus haut) : j'ai fait chou blanc au premier tabac où je suis rentrée mais des habitants du coin m'ont gentiment aiguillée. À Prilep, en me garant à côté du bazar (sur Goce Delcev), il y avait des agents qui vendaient directement les tickets de stationnement le long des places de parking.
Enfin, sachez qu'en Macédoine il est obligatoire de rouler avec ses feux de route allumés, même en plein jour.
Se garer
Pour payer le parking, les Macédoniens font tout par SMS : vous trouvez aux alentours des zones payantes un petit panneau qui vous explique la marche à suivre. Il faut envoyer votre plaque d'immatriculation à un numéro en rapport avec la zone où vous êtes et renvoyer un SMS quand vous partez. Sauf qu'avec un téléphone étranger, comme moi, il est possible que ça ne fonctionne pas. Il ne vous restera plus, dans ce cas-là, qu'à vous mettre en quête d'un ticket physique, vendu dans certaines boutiques. À Bitola, j'ai pu en acheter au supermarché Balkan sur Shirok Sokak, la grande avenue commerçante (j'étais garée le long du parc en face du musée de la ville et c'est juste un peu plus haut) : j'ai fait chou blanc au premier tabac où je suis rentrée mais des habitants du coin m'ont gentiment aiguillée. À Prilep, en me garant à côté du bazar (sur Goce Delcev), il y avait des agents qui vendaient directement les tickets de stationnement le long des places de parking.
US ET COUTUMES
- fuseau horaire et heures d'ouverture : la Macédoine est située sur le même fuseau horaire que la France. En été, cela veut dire qu'il fait jour vers 5 h (attention, les volets sont plutôt inexistants) et nuit noire à 20 h. Pour ma part c'était debout 7 h tous les jours, même si réveillée vers 6 h à cause de l'absence de volets. À Ohrid, j'ai été étonnée de voir les magasins ouverts très tard (alimentation comme shopping classique), jusqu'à 22 h. Pour les lieux culturels, cela dépend, mais c'est rarement avant 8 ou 9 h et après 19 h.
- tourisme et être touriste : la Macédoine est un pays que j'ai trouvé encore assez peu touristique, si l'on excepte quelques régions précises (Matka et Ohrid, principalement) : mais même là, on sent un manque de moyens. Globalement, cela va se traduire par un manque d'indications pour rejoindre les lieux "intéressants", des infrastructures insuffisantes aux endroits qui attirent pourtant du monde (le parking et la route pour atteindre Matka, vraiment pas pratique pour le premier ni bien entretenue pour la seconde) ou des lieux historiques qui pourraient être mieux valorisés (Heraclea à Bitola). Sans parler des déchets qui peuvent pulluler au grand jour dans des endroits d'intérêt naturel (Matka, les Marku's Towers à Prilep avec leurs poubelles éventrées le long du sentier). Mais ça encore, c'est le jeu et ce n'est pas dérangeant (je ne parle pas des déchets) une fois qu'on a compris. Par contre, c'est plutôt le fait d'être touriste qui m'a un peu plus gênée. J'estime avoir assez peu une "dégaine de touriste" (ça ne veut pas dire grand-chose mais je m'habille comme dans la vie de tous les jours, sans avoir un style particulièrement remarquable, si ce n'est que j'ai mon appareil photo en bandoulière) mais pourtant je me suis sentie plutôt dévisagée et suivie du regard, notamment dans les villes, ce qui m'a vite mise mal à l'aise je l'avoue. Il n'y avait pas vraiment d'hostilité mais il est clair que je n'avais pas l'impression de passer inaperçue. À Ohrid, cette impression n'était pas du tout présente.
- les vêtements : je ne sais pas pourquoi mais je craignais de faire un impair sur mes tenues vestimentaires en Macédoine. Le pays est majoritairement catholique orthodoxe et sa population est pour un tiers musulmane. Mais dans les rues, les Macédoniens et Macédoniennes sont habillés comme nous, avec des tenues légères par temps de canicule à plus de 30 degrés comme j'ai pu avoir. La seule chose c'est que dans les églises orthodoxes, on vous demande de vous couvrir les jambes (et non les épaules comme j'ai l'habitude, notamment en Italie ou en Espagne), hommes comme femmes : souvent des sortes de jupes à scratch sont fournies aux entrées. J'avais emporté des habits de secours assez longs et pas trop échancrés mais après avoir vu des Macédoniennes avec des hauts transparents et des shorts ras les fesses, j'ai vite mis de côté l'idée de choquer qui que ce soit.
- voyager seule : je suis partie seule en Macédoine, comme je pars seule dans la majorité des voyages que j'effectue. J'avais un peu d'appréhension comme à chaque fois mais tout s'est très bien passé : je ne me suis jamais sentie en danger, je n'ai pas connu de difficulté particulière ou été l'objet de réaction malveillante ou déplacée, que ce soit parce que j'étais seule (on m'a juste posé la question de si j'étais seule et pourquoi à quelques reprises mais c'était par simple curiosité parce que ça n'a pas trop l'air répandu, c'est vrai) ou une femme seule.
- la langue : j'ai fait le choix de ne pas apprendre un mot de macédonien. Non pas par dédain mais à Ljubljana, quand je commençais à saluer en slovène, on me répondait dans la même langue... J'ai souhaité éviter ce genre de quiproquo et me présenter directement comme touriste. Je n'ai pas eu de difficulté particulière, la majorité des personnes avec qui j'ai interagi (certes dans le domaine du tourisme) parlait anglais et pour les autres, un sourire, un signe de tête, quelques gestes de la main et ça suffisait pour se comprendre. Être française m'a amené un peu de sympathie j'ai remarqué, il y avait l'effet "victoire coupe du monde" mais j'ai rencontré quelques personnes qui semblait avoir, si ce n'est un attachement, du moins un lien avec la France.
- pickpockets : j'ai lu, notamment sur le site de France Diplomatie, qu'il y avait des pickpockets dans les zones les plus touristiques, qu'il fallait se méfier des enfants mendiants à Ohrid, qu'il ne fallait pas garder tous ses papiers sur soi... Alors oui, au restaurant à Ohrid un soir un enfant s'est approché en faisant la manche mais en lui faisait gentiment un signe négatif de la tête, il est parti sans insister. Et c'est finalement à peu près tout. Faut-il faire attention ? Bien sûr, comme partout. Mais je n'ai pas eu l'impression que le pays était particulièrement dangereux de ce côté-ci.
- animaux errants : finalement, l'une des choses qui m'a le plus choquée et attristée, c'est le nombre d'animaux errants. Beaucoup de chiens, que l'on trouve le long des routes (je pense par exemple au parc national de Mavrovo où j'en ai vu le plus) mais aussi des chats, dans les zones plus urbaines. Des animaux faméliques, qui font peine à voir. Les chiens doivent être habitués au trafic routier car ils restent bien le long des voies mais soyez prudents car on n'est jamais à l'abri qu'ils traversent de manière inopportune. Mieux vaut aussi, par mesure de prudence, éviter de les approcher lorsque l'on est à pied.
Et puis parfois on rencontre aussi des vaches en liberté sur la route.
Pour terminer, je dois dire que j'ai trouvé les Macédoniens très chaleureux et accueillants : les personnes chez qui j'ai dormi, celles qui ont pu me servir de guide ou m'ont aidée à me repérer (je pense à Mavrovo où je n'arrivais pas à trouver le départ de randonnée et où j'ai demandé conseil à la réception d'un hôtel puis à un restaurant), même des inconnus croisés au gré de mes visites qui ont spontanément engagé la conversation avec moi (cet homme à Ohrid avec qui on a parlé pendant plus d'une heure et qui m'a appris plein de choses sur son pays et la ville ; ce couple de franco-macédonien croisé à Zrze...)... Autant j'ai pu me sentir intruse au milieu d'inconnus, autant globalement tous ceux avec qui j'ai pu parler étaient très avenants et toujours prêts à aider, avec le sourire.
CIRCUIT SUR 4 JOURS
Je prépare des articles plus détaillés sur chaque région visitée et les liens seront ajoutés à ce programme au fur et à mesure de leur publication. En attendant, voici un aperçu rapide de mon programme de ces quatre jours. Je me suis concentrée principalement sur l'ouest du pays. Comme je souhaitais avant tout un séjour plutôt orienté nature, j'ai préféré faire l'impasse sur la capitale Skopje, qui à mon sens nécessite à elle seule une bonne journée.
Jour 0 : Arrivée sur Skopje en fin de soirée. Voiture récupérée à l'aéroport puis direction le Canyon Matka en bordure de Skopje.
1er jour : Canyon Matka (grotte Vrelo en bateau et randonnée le long du canyon) / Mavrovo (petite randonnée d'une heure et circuit en voiture le long du lac) / arrivée à Ohrid en fin de journée (découvrir l'article correspondant)
2e jour : Musée Bay of Bones / randonnée dans le parc national Galichica (~ 4 h) / visite d'Ohrid à partir du milieu d'après-midi et dîner sur place (découvrir mon article sur le lac d'Ohrid)
3e jour : visite du monastère de Saint-Naum à l'extrême sud du lac d'Ohrid / visite de Bitola : le site d'Heraclea puis tour rapide (~ 2 h) dans la ville (découvrir mon article sur Bitola) / arrivée à Prilep en fin de journée / pique-nique au coucher du soleil au monastère de Treskavec
4e jour : randonnée aux Marko's Towers (~ 1 h 30) / visite du monastère de Zrze / visite de l'église de l'Archange Michel / petit tour dans Prilep (~ 1 h) / tentative ratée de voir le lac de marbre / arrivée à l'aéroport en fin d'après-midi et départ de Skopje en début de soirée. (découvrir mon article sur Prilep)
QUELQUES LIENS RESSOURCES
Voici quelques liens (en français et en anglais) qui m'ont aidée à préparer mon voyage :
- Estelle de Curiosity Escapes a passé une semaine en Macédoine il y a quelques années et a, elle, utilisé les transports en commun (en français)
- Visiter la Macédoine, une blog plus mis à jour depuis quelques années mais qui offre quelques infos sur la vie en Macédoine et des idées de visite dans des endroits moins touristiques. Je n'ai pas trouvé de site Internet d'office de tourisme plus intéressant que celui-là, qui a l'air d'avoir été fait par un particulier et non un organisme officiel (en français)
- le site du parc national de Mavrovo avec les randonnées possibles : j'y reviendrai dans mon article dédié mais sur place c'est très mal indiqué et au point info la personne présente ne parlait pas anglais ; quelques informations complémentaires sur ce blog (en anglais)
- le site de l'office de tourisme de Bitola et sa région (je crois qu'il n'existe pas de bureau physique) (en anglais)
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Merci pour la mention. Même ressenti que toi sur l’état des routes secondaires, voyager seule en tant que femme, les ordures qui jonchent le sol dans les sites naturels, les animaux errants...
RépondreSupprimerA côté de ça ce pays mérite clairement d’être visité par plus de monde. En ce moment je lis plein d’articles sur la surfréquentation de sites en Europe et le ras le bol des habitants. Et ailleurs en Europe, d’autres pays attendent les touristes les bras ouverts.
Absolument, je pense que le tourisme peut vraiment aider ces pays en plus, qui n'attendent que ça à mon avis. Je continuerai de visiter des destinations méga-fréquentées quand elles correspondent à mes intérêts mais c'est certain que je vais aussi continuer à découvrir ces destinations auxquelles on pense trop rarement. Même si c'est moins confortable et que ça demande souvent une implication supplémentaire, cela en vaut largement le coup. (Allez zou, tout le monde en Macédoine, mais pas qu'à Ohrid !)
SupprimerVotre compte-rendu de ce road-trip de 4 jours est fort intéressant et je prends des idées afin de préparer le mien. J'envisage de passer 10 à 12 jours dans cette région du sud-est de l'Europe à l'automne. Savez-vous s'il est possible de traverser la frontière vers l'Albanie et la partie nord de la Grèce avec une auto louée probablement à Thessalonique, Grèce, d’où commencerait et finirait mon circuit ? Merci à l'avance... Pierre-A N. Charlevoix, Québec/Canada.
RépondreSupprimerBonjour, habituellement quand on loue une voiture (en Europe) on nous demande si l'on souhaite traverser les frontières du pays où l'on se trouve. J'imagine donc qu'en Grèce ce sera semblable et que vous pourrez vous rendre dans les pays frontaliers si vous payez un supplément vous en donnant le droit (oui c'est rarement gratuit...). Mais renseignez-vous auprès de votre loueur de voiture car ce cas de figure ne m'est pas encore arrivé et peut-être que je dis une bêtise. Bon voyage en tout cas !
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