Vienne est une ville "récente". Non pas par l'histoire (une colonie romaine s'y installa dès le Ier siècle av. J.-C.) mais par l'architecture. Il ne reste en effet pas grand-chose de son héritage antique ou moyenâgeux, dont la cathédrale Saint-Étienne en reste le joyau incontournable. Si la ville a beaucoup souffert des bombardements durant la Seconde Guerre mondiale, c'est indéniablement le visage de la Vienne impériale qui subsiste encore de nos jours, et cela se ressent dans le centre historique.
Autrefois ceint par des remparts, démantelés au XIXe siècle mais dont on peut encore apercevoir quelques vestiges du côté de l'hôtel de ville, la ville a été profondément modifiée durant le règne des Habsbourg et notamment durant la seconde moitié du XIXe siècle, lors d'une grande campagne d'urbanisme qui vit la construction du Ring et de plusieurs monuments majeurs : l'hôtel de ville mais également le Parlement, les musées d'histoire naturelle et des beaux-arts, l'Opéra, etc.
Le centre est très condensé, on en fait vite le tour à pied et il est difficile de s'y perdre. Mais chaque coin de rue est matière à l'inattendu, on ne sait jamais sur quoi on va tomber : baroque, art nouveau, renaissance... Comment se lasser d'un tel fourmillement architectural ? L'idéal reste encore de flâner le nez en l'air et de se laisser surprendre. Trêve de bavardages et place aux photos !
La Michaelerplatz avec, à gauche, la maison Loos.
Et en face, l'entrée principale de la Hofburg, résidence de la famille Habsbourg.
Certes les photos sont interdites mais je me suis permise de "voler" celle-ci avant que les entraînements matinaux de l'école d'équitation espagnole ne commencent. L'endroit est vraiment magnifique (mais pas chauffé, brrrr). Quant à l'entraînement en lui-même, je reste mitigée (14 € quand même !) : certes je n'ai pas vu passer les 1 h 30 que je suis restée mais cela reste répétitif. Les chevaux sont échauffés, pas grand-chose de plus. Je m'attendais à ce que soient répétés des figures avec plusieurs d'entre eux mais non. Il aura fallu attendre la troisième cession (les chevaux sont remplacés au bout d'une demi-heure) pour que deux d'entre eux présentent une petite "chorégraphie", certainement parce qu'une classe était présente ! Néanmoins, même si le spectacle est répétitif, le temps ne semble pas avoir de prise et il y a quelque chose de fascinant à voir ces animaux évoluer, les heures de dressage que cela a nécessité, la discipline... Et si l'on s'ennuie, il reste toujours la possibilité de sortir avant les deux heures que durent l'entraînement !
Vue sur le Burgtheater depuis le Volksgarten...
... et de face !
L'église Saint-Rupert est la plus ancienne de la ville encore debout : elle date du XIIe siècle.
Le passage Ferstel, un passage couvert qui donne sur Herrengasse.
L'église des Franciscains, qui donne sur une petite place très charmante, à quelques rues de la très commerçante Kärntner Strasse.
Le long du canal du Danube.
La cathédrale Saint-Étienne, bijou de l'architecture gothique.
La façade du palais Kinsky, sur Herrengasse.
[Mine de rien, ceci est le 100e billet sur ce blog !]
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