On traverse le Royal Mile, on quitte Old Town et on prend un peu de hauteur, direction Calton Hill.
Le Burn's Monument : construit durant la première moitié du XIXe siècle, il rend hommage au poète écossais Robert Burns. Dans les jardins qui l'entourent, on retrouve des fleurs évoquées dans ses poèmes.
La Old Royal High School, vide depuis quarante ans malgré les nombreux projets de réhabilitation. Construite à la fin des années 1820, elle abritait la Royal High School, l'une des plus vieilles écoles d'Europe, dont l'origine remonte au XIIe siècle.
Calton Hill surplombe Édimbourg et vaut absolument le détour. Déjà pour la vue imprenable sur la ville et sur Arthur's Seat. Mais également pour ses monuments uniques : l'Observatoire, le Nelson Monument, du haut duquel la vue doit être encore plus belle (mais nous n'avons pas eu le courage de partir à l'assaut de ses 143 marches) ou encore le National Monument. Ses pelouses sont prises d'assaut et on le comprend aisément : c'est le lieu rêvé pour faire une petite pause bien méritée.
Le Nelson Monument vu du bas de Calton Hill.
Arthur's Seat au centre.
Ce monument inachevé, c'est le National Monument. Construit dans le but de commémorer les soldats et marins écossais morts durant les guerres napoléoniennes, le projet n'aboutit jamais, par manque de fonds. Même incomplet, on reconnaît bien son modèle, le Parthénon d'Athènes. D'ailleurs, c'est un peu la coutume dans le quartier que de s'inspirer de monuments grecs.
L'église paroissiale Saint Cuthbert.
On traverse la ville par Princes Street pour se rendre du côté des théâtres et du quartier des affaires d'Édimbourg. Il est 17 h, l'heure du goûter... sauf en Écosse où les salons de thé sont déjà tous fermés. De dépit, nous continuons notre balade, à l'ouest de New Town cette fois. Larges rues, tracé géométrique, vastes étendues vertes, demeures imposantes... L'ambiance est à l'opposé du début d'après-midi. Elle fut construite au XVIIIe siècle pour faire face aux problèmes de surpopulation.
Charlotte's Square.
Petit bond dans le temps : jeudi matin, quelques heures avant de prendre l'avion pour la France. Comme notre programme initial avait déjà été couvert le premier jour, nous décidons de nous rabattre sur l'ouest de la ville et plus particulièrement le quartier du West End. C'est dans un dédale de rues très tranquilles que nous commençons notre promenade.
La cathédrale épiscopalienne Sainte-Marie d'Édimbourg.
Puis direction le West End Village, qui s'articule autour de William Street. Pâtisseries, boutiques de créateur ou de décoration, restaurants... Idéal pour une heure ou deux de shopping au calme.
La cathédrale, vue de face.
Saint Andrew Square, au bout de George Street.
Le temps filant, nous repartons vers New Town et remontons Rose Street à la recherche d'un pub pour le déjeuner. Nous nous arrêtons finalement à la Black Rose Tavern (au numéro 49) pour un dernier fish and chips. Un cupcake plus tard (à Bibi's Bakery, au croisement de Rose Street et Hanover Street) il est temps de prendre le bus, direction l'aéroport...
Mais avant ça, une petite parenthèse bucolique le long de la Leith, à à peine quelques minutes à pied de Princes Street et découverte totalement par hasard le samedi en fin de journée. On est toujours à Édimbourg et pourtant on se croirait en plein milieu de la campagne. C'est une caractéristique très appréciable des villes d'Écosse : la nature n'est jamais vraiment loin.
C'est tout pour Édimbourg, que nous avons finalement pas mal sillonné en deux demi-journées. Si c'est largement suffisant pour avoir un bel aperçu de la ville, nous n'avons fait aucune visite ou musées (mais ce n'est que partie remise !) et pas du tout de shopping. Question de priorité.
En tout cas, c'était une expérience assez déstabilisante que de se laisser guider sans avoir le nez plongé dans un livre. J'ai pour habitude de sur-planifier mes voyages, souvent à la minute près, et je finis par connaître par cœur le guide de voyage. Là j'ai pu pleinement profiter et juste me balader le nez en l'air en mitraillant à tout va. D'où peut-être des billets plus avares en anecdotes, dont je raffole pourtant.
Allez, pour terminer (cette fois pour de bon), je ne résiste pas à une dernière photo du Scott Monument.
Prochain arrêt : Glasgow !
Je n'ai jamais pris le temps de m'intéresser à Edimbourg, alors que je reste une grande fan de Dublin. Ton billet m'a donné envie de lancer des recherches sur cette ville qui a l'air si agréable à visiter.
RépondreSupprimerLa fin de ton article a dû joué sur cette motivation d'ailleurs. Ce lieu qui est à mi-chemin entre la campagne, la friche industrielle et le centre de village est tout simplement magnifique !
Merci pour cet article très intéressant :)
Ça a été une véritable chance de tomber sur ce quartier ? village ? D'autant plus qu'une promenade le long de Leith est possible et je suis sûre qu'on doit tomber sur d'autres endroits aussi charmants !
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