Je pense que c'est pour tout le monde la même chose (enfin : quand on déménage, quand on arrive dans une nouvelle ville (et ça marche d'autant plus quand on traverse littéralement la France et qu'on débarque dans une région inconnue), on se projette tout de suite dans les nombreuses destinations qui deviennent tout de suite accessibles. C'est ce qui s'est passé il y a trois ans : je me voyais déjà passer tous mes week-ends à sillonner les routes de Suisse ou à découvrir les châteaux d'Aoste, à faire des plans merveilleux sur tous les endroits où j'allais pouvoir me balader... Mais le fait est que le quotidien rattrape vite ces douces rêveries et que le porte-monnaie ne suit pas toujours ces fantaisies gratuites. Le temps passe et les projets ne se concrétisent pas toujours.
Et puis, les aléas de la vie font que, au début de l'année, j'ai senti que je risquais bien de passer à côté, que c'était cette fois ou jamais. Après une première réservation annulée pour cause de travail à finir en urgence, j'ai finalement planifié mon escapade à Turin le week-end dernier.
Et puis, les aléas de la vie font que, au début de l'année, j'ai senti que je risquais bien de passer à côté, que c'était cette fois ou jamais. Après une première réservation annulée pour cause de travail à finir en urgence, j'ai finalement planifié mon escapade à Turin le week-end dernier.
Turin n'est pas une destination qui vient tout de suite à l'esprit. Ses charmes sont mal connus, on l'associe trop vite à son passé industriel. Pourtant, elle a longtemps été capitale des États de Savoie. Son histoire est très riche et son héritage architectural est là pour en témoigner. L'essor de la ville est relativement récent (XVIe siècle) ce qui se ressent dans son plan géométrique, ses grandes avenues, ses façades si ouvragées. Presque rien ne subsiste de l'Antiquité (la ville fut quand même fondée il y a deux mille ans !), du Moyen-Âge ou même de la Renaissance, ce qui est très étonnant pour une ville italienne tant l'association des deux vient naturellement à l'esprit.
36 h ont été bien courtes pour essayer d'avoir un aperçu global de la ville. Ses places, ses arcades, ses palais, ses cafés, ses musées... Il y a tant à faire ! Et je ne parle même pas des résidences situées en périphérie ou même de la basilique Superga qui veille sur la cité du haut de sa colline. Alors en attendant de trier les centaines de photos prises, d'ordonner un peu tout ça et de se promettre que oui, c'est obligé, il faudra revenir, voici un trop bref aperçu des beautés de Turin.
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