Édimbourg... Par où commencer ? Mon premier contact avec l'Écosse s'est fait ici et, deux mois plus tard, c'est l'image qui me vient tout de suite en mémoire quand je repense à mon voyage (oui, encore plus que les incroyables Highlands. Citadine un jour...) Un temps radieux, une architecture néogothique à couper le souffle, l'impression d'être ailleurs et chez soi en même temps. Le coup de foudre. C'est bien simple, pendant la première heure, j'ai dû répéter en boucle "c'est trop beau" et "je veux vivre ici" (les cinq jours dans l'année où il fait beau s'entend) en ouvrant des yeux grands comme des soucoupes.
On sort de la gare après avoir déposé les valises (au Left Luggage hors de prix, £10 pour plus de trois heures, gloups) et direction Old Town, la partie la plus ancienne de la ville.
Le Scott Monument, érigé entre 1840 et 1844, en l'honneur de l'écrivain Sir Walter Scott.
Premier arrêt : Grassmarket, une grande place au pied du château. Son origine remonte au XVe siècle, ce qui en fait une des plus anciennes places de marché de la ville. L'endroit, très animé et plutôt touristique, n'a rien perdu de sa fonction. On retrouve tout autour de nombreux pub. Un peu un passage obligé !
Comme il était midi bien sonné, et le petit déjeuner bien lointain, nous avons décidé de déjeuner sur place. Nous avons arrêté notre choix sur le White Hart, apparemment l'un des plus vieux pub d'Édimbourg (certaines parties du bâtiment dateraient de 1516 !) Pour ce premier repas en terrasse, sous le soleil écossais, je suis restée assez sobre : quiche aux champignons accompagné de salade, betterave et de pain aux céréales. Simple mais délicieux.
The White Hart
34 Grassmarket
Edinburgh, Midlothian EH1 2JU
En guise de dessert, un cupcake citron/myrtille. Miam !
Arrêt suivant : Greyfriars Kirk, dont l'histoire est liée à celle des Covenantaires, un important mouvement religieux et politique écossais au XVIIe siècle. Comme pour toutes les églises, son cimetière est un lieu tranquille, qui appelle à la promenade. Rien de glauque ou de triste ici, l'atmosphère est paisible. Et la vue sur le château imprenable. En déambulant, on peut même tomber sur la statue érigée en l'honneur de Greyfriars Bobby, ce chien qui aurait, selon la légende, veillé la tombe de son maître pendant 14 ans.
Les devantures colorées de Victoria Street.
Il est maintenant temps de rejoindre The Royal Mile, l'avenue principale d'Old Town. Au milieu de l'afflux de touristes, de nombreux bâtiments et musées sont à voir. L'ancien parlement, la cathédrale, de nombreuses églises, la maison de John Knox...
La cathédrale Saint-Gilles. Derrière on accède à l'ancien parlement.
John Knox's House. Malgré l'appellation, il est très improbable que le réformateur ait jamais vécu ici.
Vue sur New Town, avec le Nelson Monument à droite.
On trouve de nombreuses petites cours et passages de part et d'autre de l'avenue. Il suffit de quelques pas pour être coupé de l'agitation et du bruit.
Le bâtiment du Parlement Écossais, imaginé par l'architecte espagnol Enric Miralles. Les travaux de construction ont débuté en 1999, l'année de la recréation du parlement, qui avait été dissous en 1707. Derrière, on aperçoit Holyrood Park.
Le Palais de Holyrood, tout au bout du Royal Mile, ancien monastère et résidence royale depuis le XVe siècle. Ouvert au public quand il n'accueille pas la reine, il abrite également des expositions. Devant les tarifs prohibitifs des lieux culturels, et notre timing relativement serré, nous n'avons fait aucune visite. Ce qui est dommage mais à £10 ou £15 l'entrée, cela fait rapidement un budget conséquent.
Vue sur Arthur's Seat.
Vue sur George Heriot's School.
Après un passage par les Regents Gardens, retour à la case départ au début du Royal Mile, pour cette fois explorer New Town (mais tout cela fera l'objet d'un autre billet). Mais avant tout, passage obligé par l'esplanade du château. Malheureusement, en franchissant les grilles, on ne voit pas grand-chose sans s'acquitter des frais déments d'entrée. Mieux vaut se contenter de le regarder de loin. De toute façon, ce ne sont pas les points de vue qui manquent. Cela devient d'ailleurs vite un jeu, le prendre en photo sous tous les angles.
La National Gallery of Scotland et, au fond, le château.
Pour terminer cette balade dans Old Town, difficile de passer à côté des jardins qui longent Princes Street. C'est encore le moyen le plus simple, et le plus tranquille, pour traverser la ville de part en part. Et puis, difficile de se lasser de la vue sur le château.
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