(Attention, billet-fleuve !)
Quand j'ai déménagé dans la région, cela fera trois ans (trois ans !) en avril, je m'étais jurée que j'en profiterais pour aller régulièrement à Lyon : musée, cinéma, shopping... Avec une telle offre à 1 h de chez soi, ce serait dommage de ne pas en profiter. Résultat, si la première année j'ai bien réussi à y aller quelques fois, pour la journée uniquement, je n'avais encore jamais trouvé le temps d'y aller pour un week-end complet... Pourtant, ce n'était pas faute d'y penser régulièrement !
Quand j'ai déménagé dans la région, cela fera trois ans (trois ans !) en avril, je m'étais jurée que j'en profiterais pour aller régulièrement à Lyon : musée, cinéma, shopping... Avec une telle offre à 1 h de chez soi, ce serait dommage de ne pas en profiter. Résultat, si la première année j'ai bien réussi à y aller quelques fois, pour la journée uniquement, je n'avais encore jamais trouvé le temps d'y aller pour un week-end complet... Pourtant, ce n'était pas faute d'y penser régulièrement !
Jusqu'à il y a quelques jours. Mi-janvier, il a fallu que je m'y rende pour le travail. L'occasion était trop belle pour ne pas la saisir.
Commençons par le plus important : l'hôtel. Je voulais quelque chose de central et de peu cher... mais au cadre sympa car n'ayant, pour une fois, que très peu de frais de transport à payer. J'ai jeté mon dévolu sur l'hôtel Alexandra***, situé en plein cœur de la presqu'île lyonnaise, au pied du métro Victor Hugo/Ampère et entre Bellecour et Perrache. C'est rare que ça soit le cas mais j'étais vraiment déçue de ne pas y rester plus longtemps car cet hôtel n'est pas loin de la perfection : déjà l'emplacement est imbattable ; ma chambre était spacieuse (surtout que j'étais seule) et bien insonorisée (elle donnait sur la rue mais je n'ai jamais été dérangée), la décoration pile ce que j'aime – un mélange de moderne et d'ancien (ah, ce fauteuil rouge !), sobre et élégante – et le personnel très sympathique. Je n'ai pas testé le petit déjeuner (sacrilège !) mais simplement parce que je voulais profiter de ce week-end pour "bruncher" un maximum (bon, pour être honnête, aussi parce que 16 € est une somme que je ne suis pas prête à mettre pour un "simple" petit déjeuner). Si un tel week-end se reproduit, je ne suis même pas sûre de chercher une autre adresse...
Étant arrivée pour midi, il était plus que temps pour manger. J'avais repéré une adresse à deux pas de l'hôtel qui servait un brunch le samedi midi pour pas trop cher : Little – Petits Gâteaux, un adorable salon de thé qui propose notamment un choix étourdissant de cupcakes. Un peu paniquée à l'idée de ne pas avoir de place, j'avais appelé la veille pour réserver mais mes craintes se sont révélées infondées : il y avait plein de place. Par contre, je suis repassée devant un peu plus tard dans l'après-midi et toutes les tables étaient prises d'assaut.
Little – Petits Gâteaux
30 rue des Remparts d'Ainay
69002 Lyon
09 54 30 87 24
Après avoir déposé les bagages et bien mangé, place à la balade (ce qui était quand même le but de ma visite). Je connaissais déjà Lyon pour y être venue plusieurs fois mais je me suis contentée de rester dans des secteurs que je connaissais déjà, préférant me perdre dans les petites ruelles de la presqu'île plutôt que de partir à l'assaut de la Croix-Rousse par exemple (la prochaine fois !).
Le lendemain matin, sous un ciel plombé qui hésite à se mettre à la pluie, je me rends au musée des Tissus et des Arts décoratifs, situé jusqu'à côté de l'hôtel, pour voir l'exposition "Antinoé, à la vie, à la mode. Visions d'élégance dans les solitudes" (jusqu'au 28 février). Malheureusement, les photos sont interdites dans le musée donc pas de clichés des vêtements et fragments retrouvés dans les nécropoles de la cité grecque d'Antinoé, en Moyenne Égypte. Plus d'une vingtaine de campagnes de fouilles seront montées entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe, en grande majorité dirigées par Albert Gayet.
L'exposition était intéressante, fascinante même de voir la richesse de vêtements durant l'Antiquité et l'avancée des techniques utilisées, de nombreux panneaux permettent de bien resituer les fouilles dans leur époque et la réception du public quand ces trouvailles furent dévoilées. Certaines tombes avaient un contenu dans un tel état de préservation que les tenues mortuaires ont pu être recréees spécialement pour l'exposition et sont donc présentées, en photo, sur des mannequins.
Par contre, j'ai trouvé que la muséographie n'était pas très claire : les cartouches détaillant les différentes pièces étaient mal positionnées, bien souvent on comprend mal ce que l'on a devant les yeux... Impression renforcée par le fait que les tissus sont présentés à plat, en dehors de tout contexte, et non pas sur les dépouilles comme ce fut le cas en partie lors des premières expositions, notamment au musée Guimet à Paris. En effet, comme le déplora également Gayet, ce qu'il ramena d'Égypte fut rapidement dispersé entre les nombreux mécènes ayant financé les campagnes archéologiques, certains tissus furent même découpés (!) et une grande partie fut enlevée des dépouilles pour être détendue, aplatie et positionnée sur des cadres. Résultat, ces bouts d'étoffes ne parlent pas trop et c'est difficile de se les représenter.
D'ailleurs, l'exposition se termine avec trois momies et c'est incroyable de voir leur état de conservation, aussi bien des corps que des tissus.
Musée des Tissus et des Arts décoratifs
34 rue de la Charité
69002 Lyon
Lyon est considérée par beaucoup comme la capitale de la gastronomie... Il était donc logique que pour ce troisième repas du week-end je décide de tester pour la première fois... des bagels. On repassera pour la cuisine typique.
Best Bagels possède plusieurs restaurants à Lyon... dont une à côté de l'hôtel. Je n'ai pas cherché plus loin. Le dimanche midi, c'est formule brunch obligatoire. Déco délicieusement américaine et fond musical éclectique sont au programme. Quant à l'affluence, elle reste modérée, du moins ce jour-là.
Best Bagels
14 rue d’Auvergne
69002 Lyon
L'estomac bien rempli, direction le Vieux Lyon sous un ciel qui n'est pas décidé à se dégager.
Commençons par le plus important : l'hôtel. Je voulais quelque chose de central et de peu cher... mais au cadre sympa car n'ayant, pour une fois, que très peu de frais de transport à payer. J'ai jeté mon dévolu sur l'hôtel Alexandra***, situé en plein cœur de la presqu'île lyonnaise, au pied du métro Victor Hugo/Ampère et entre Bellecour et Perrache. C'est rare que ça soit le cas mais j'étais vraiment déçue de ne pas y rester plus longtemps car cet hôtel n'est pas loin de la perfection : déjà l'emplacement est imbattable ; ma chambre était spacieuse (surtout que j'étais seule) et bien insonorisée (elle donnait sur la rue mais je n'ai jamais été dérangée), la décoration pile ce que j'aime – un mélange de moderne et d'ancien (ah, ce fauteuil rouge !), sobre et élégante – et le personnel très sympathique. Je n'ai pas testé le petit déjeuner (sacrilège !) mais simplement parce que je voulais profiter de ce week-end pour "bruncher" un maximum (bon, pour être honnête, aussi parce que 16 € est une somme que je ne suis pas prête à mettre pour un "simple" petit déjeuner). Si un tel week-end se reproduit, je ne suis même pas sûre de chercher une autre adresse...
Vue depuis le 3e étage.
Le détail qui change tout : les LED au plafond, qui baignaient la chambre d'une douce lumière bleutée. Rarement vu et donc très apprécié !
49 Rue Victor Hugo
69002 Lyon
04 78 37 75 79
Étant arrivée pour midi, il était plus que temps pour manger. J'avais repéré une adresse à deux pas de l'hôtel qui servait un brunch le samedi midi pour pas trop cher : Little – Petits Gâteaux, un adorable salon de thé qui propose notamment un choix étourdissant de cupcakes. Un peu paniquée à l'idée de ne pas avoir de place, j'avais appelé la veille pour réserver mais mes craintes se sont révélées infondées : il y avait plein de place. Par contre, je suis repassée devant un peu plus tard dans l'après-midi et toutes les tables étaient prises d'assaut.
Formule brunch à 14,90 €, servie exclusivement le samedi midi : un smoothie (ici aux fruits rouges), une boisson chaude (un thé noir Kusmi Tea aux épices : très bon), une parte de tarte salée (chèvre/épinard) avec une salade (ou une soupe, c'est au choix) et enfin scones et muffins à volonté. C'est très copieux, vraiment savoureux (la quiche était excellente) et je ne regrette qu'une chose : n'avoir pas joué les gourmandes en goûtant l'un de leurs cupcakes !
Little – Petits Gâteaux
30 rue des Remparts d'Ainay
69002 Lyon
09 54 30 87 24
Après avoir déposé les bagages et bien mangé, place à la balade (ce qui était quand même le but de ma visite). Je connaissais déjà Lyon pour y être venue plusieurs fois mais je me suis contentée de rester dans des secteurs que je connaissais déjà, préférant me perdre dans les petites ruelles de la presqu'île plutôt que de partir à l'assaut de la Croix-Rousse par exemple (la prochaine fois !).
Place Bellecour avec Notre-Dame de Fourvière en arrière-plan.
Vue depuis le pont de la Guillotière.
Vue depuis le pont de l'Université.
L'église Saint-Georges.
Basilique Saint-Martin d'Ainay.
L'église Saint-François.
À l'origine, j'avais prévu d'aller visiter le musée d'art contemporain... Sauf que, suite à la Biennale qui s'est terminée début janvier, il était fermé. Je me suis donc rabattue sur le musée de l'imprimerie. Arrivée à peine une heure avant sa fermeture, je l'ai visité au pas de course : les premières salles sont dédiées aux débuts de l'imprimerie, avec de nombreux incunables (ouvrages datant d'avant 1500), feuillet de la Bible de Gutenberg et de nombreux ouvrages anciens témoignant de l'évolution typographique des livres. Pour peu que l'on s'intéresse au sujet, c'est passionnant.
Dans un tout autre registre, l'exposition temporaire consacrée à l'artiste tchèque Eduard Ovčáček était également très intéressante. D'un point de vue purement esthétique, ses œuvres m'ont beaucoup plu. Si leur message était parfois obscur (difficile de trouver un sens à une toile composée uniquement de "3" disposés dans plusieurs sens), leur implication politique est immanquable (notamment sa série "Leçon du A majuscule"). Cela permet en tout cas de ne pas oublier l'enjeu dont a fait l'objet l'imprimerie dès son apparition : formidable vecteur du savoir et de la culture mais également outil de censure et de répression.
Fac-similé d'un traité de chasse datant du XIVe siècle.
Feuillet d'une Bible manuscrite (fin du XIIIe siècle).
Feuillet de la célèbre Bible de Gutenberg : la lettrine en rouge a été rajoutée à la main.
Un incunable datant de 1482...
... ici aussi les lettres rouges ont été rajoutées à la main.
Traité de Fanti qui tente d'appliquer à l'alphabet une grille de construction géométrique (XVIe siècle).
Gravure sur bois : on voit que les symboles (le bout de la crosse, l'oiseau ou encore la fleur) sont interchangeables, suivant le saint.
Gravure sur bois datant des années 1930 : cette technique fut utilisée jusque très tard en raison de la précision des détails qu'elle permet.
13 rue de la Poulaillerie
69002 Lyon
Ce soir-là, j'avais prévu de tester le Big Fernand, donc j'ai lu sur Internet le plus grand bien. Sauf que la journée ayant été passablement fatigante, et le bruit dans la salle de restaurant n'arrangeant rien, j'ai préféré emporter mon hamburgé chèvre-bœuf-tomates confites pour le manger au calme à l'hôtel... À part l'addition un peu salée (17 € pour "tout" ça), aucune critique à émettre : déjà, le service a été ultra rapide, l'équipe souriante et l'atmosphère bon enfant. Quant au repas en lui-même... Je crois que je n'ai jamais mangé un burger aussi bon ! La notoriété de Big Fernand n'est pas surfaite.
Ça manquait par contre d'un petit cupcake pour finir le repas... !
36 rue Ferrandière
69002 Lyon
Le lendemain matin, sous un ciel plombé qui hésite à se mettre à la pluie, je me rends au musée des Tissus et des Arts décoratifs, situé jusqu'à côté de l'hôtel, pour voir l'exposition "Antinoé, à la vie, à la mode. Visions d'élégance dans les solitudes" (jusqu'au 28 février). Malheureusement, les photos sont interdites dans le musée donc pas de clichés des vêtements et fragments retrouvés dans les nécropoles de la cité grecque d'Antinoé, en Moyenne Égypte. Plus d'une vingtaine de campagnes de fouilles seront montées entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe, en grande majorité dirigées par Albert Gayet.
L'exposition était intéressante, fascinante même de voir la richesse de vêtements durant l'Antiquité et l'avancée des techniques utilisées, de nombreux panneaux permettent de bien resituer les fouilles dans leur époque et la réception du public quand ces trouvailles furent dévoilées. Certaines tombes avaient un contenu dans un tel état de préservation que les tenues mortuaires ont pu être recréees spécialement pour l'exposition et sont donc présentées, en photo, sur des mannequins.
Par contre, j'ai trouvé que la muséographie n'était pas très claire : les cartouches détaillant les différentes pièces étaient mal positionnées, bien souvent on comprend mal ce que l'on a devant les yeux... Impression renforcée par le fait que les tissus sont présentés à plat, en dehors de tout contexte, et non pas sur les dépouilles comme ce fut le cas en partie lors des premières expositions, notamment au musée Guimet à Paris. En effet, comme le déplora également Gayet, ce qu'il ramena d'Égypte fut rapidement dispersé entre les nombreux mécènes ayant financé les campagnes archéologiques, certains tissus furent même découpés (!) et une grande partie fut enlevée des dépouilles pour être détendue, aplatie et positionnée sur des cadres. Résultat, ces bouts d'étoffes ne parlent pas trop et c'est difficile de se les représenter.
D'ailleurs, l'exposition se termine avec trois momies et c'est incroyable de voir leur état de conservation, aussi bien des corps que des tissus.
Musée des Tissus et des Arts décoratifs
34 rue de la Charité
69002 Lyon
Lyon est considérée par beaucoup comme la capitale de la gastronomie... Il était donc logique que pour ce troisième repas du week-end je décide de tester pour la première fois... des bagels. On repassera pour la cuisine typique.
Best Bagels possède plusieurs restaurants à Lyon... dont une à côté de l'hôtel. Je n'ai pas cherché plus loin. Le dimanche midi, c'est formule brunch obligatoire. Déco délicieusement américaine et fond musical éclectique sont au programme. Quant à l'affluence, elle reste modérée, du moins ce jour-là.
La formule à 16,90 € propose deux plats au choix parmi œufs brouillés et bacon (un peu trop cuit à mon goût d'ailleurs), bagel avec divers accompagnements (cream cheese, confitures, sirop d'érable, saumon...) et/ou pancakes. Les indécis (ou les affamés) peuvent prendre la formule trois plats à 20,90 €. En plus de cela, on a le droit à un jus de fruit (orange, pamplemousse ou, comme je l'ai choisi, cranberries), des boissons chaudes à volonté, une verrine fromage blanc/muesli/noix/miel et, en dessert, un muffin ou un donut au choix. J'ai jeté mon dévolu sur un muffin citron/pavot : y a pas à dire, c'est une combinaison qui fonctionne à merveille.
Si j'ai trouvé le brunch un peu cher par rapport aux produits proposés, il n'en reste pas moins que c'est hyper copieux. La preuve : après un déjeuner vers 13 h, je n'ai rien mangé d'autre de la journée.
Best Bagels
14 rue d’Auvergne
69002 Lyon
L'estomac bien rempli, direction le Vieux Lyon sous un ciel qui n'est pas décidé à se dégager.
La place Saint-Jean avec Notre-Dame de Fourvière.
Place de la Trinité.
La cathédrale Saint-Jean.
Montée du Gourguillon.
C'est toujours très intéressant de lire le ressenti de personne n'habitant pas dans la ville dans laquelle on vit. Je suis étudiante à Lyon depuis 6 ans maintenant, et je connais bien la ville, mais je suis toujours surprise et émerveillée de la re-re-redécouvrir avec les yeux de quelqu'un d'extérieur. Ton article est riche en photographie, ce qui est loin de me déplaire ;). J'adore particulièrement voir le Vieux Lyon, puisque c'est "mon" quartier, je passe tous les matins devant la rue Gadagne, que tu as photographié !
RépondreSupprimerAussi, tu parles beaucoup de gastronomie, et tu m'a l'air d'aimer les brunch et les burgers. Je ne peux que te conseiller le Wallace Bar ou l'Elephant & Castle, situés tous les deux l'un en face de l'autre sur les quais de Saône devant la gare Saint Paul. Crois-moi, on n'y est jamais déçu ! :)
Merci pour ces deux adresses, que je note précieusement pour un prochain passage à Lyon ! Je ne m'y rends pas assez souvent à mon goût et c'est bien dommage... pourtant ce n'est pas faute d'habiter à côté. Je compte bien y retourner avant l'été pour découvrir la Croix-Rousse, c'est le dernier quartier qui m'est encore inconnu.
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