Mi-novembre, j'étais à Milan le temps d'un week-end pour un concert. Quand j'ai pris la décision en juillet, je n'ai pas pensé un seul instant qu'il risquait de faire froid, que le temps pourrait être pourri ou même que la nuit tomberait en plein milieu de l'après-midi ! Mais je crois que la météo s'en voulait d'avoir été pire que maussade à Amsterdam car il a fait un temps magnifique. Bon par contre, il faisait bien nuit à 17 h, impossible d'y échapper.
Ce qu'il y a de bien quand on retourne dans une ville que l'on connaît déjà, c'est qu'on est pas obligé de retourner voir les incontournables, là où se presse le touriste, comme...
Le Castello Sforzesco, toujours aussi imposant, toujours aussi incroyable. Un spectacle dont on ne se lasse pas !
La galerie Vittorio Emanuele II et le Duomo (à 17 h...
... et le lendemain midi).
Détail du Duomo à l'arrière.
Sinon, on peut aussi y retourner juste pour le plaisir des yeux !
Pour cette deuxième fois dans la capitale lombarde, j'ai quand même choisi des quartiers que je ne connaissais pas encore. Le samedi, après avoir rejoint le centre, je me suis promenée dans le quartier de Brera, un quartier très mignon fait de petites ruelles pavées et de places ensoleillées.
Une petite cour complètement ignorée des passants qui donne sur le Corso Buenos Aires. On se croirait en Andalousie.
Le Museo Civico di Storia Naturale.
Dans le quartier de Brera, l'église San Marco. Difficile de croire que, jusqu'en 1930 (date à laquelle le canal a été recouvert), des bateaux mouillaient à quelques mètres...
L'église Santa Maria del Carmine.
Dimanche, direction le sud-ouest pour déambuler dans les rues du vieux Milan.
L'église San Sepolcro.
L'église Santa Maria Podone.
La porte du palais Borromeo, juste en face.
L'arrière de l'église Santa Maria presso San Satiro.
L'église Sant'Alessandro.
On continue vers le sud avec le quartier de la Porta Ticinese.
Devant la basilique San Lorenzo Maggiore, seize colonnes, vestige d'un temple romain datant des IIe et IIIe siècle et rare vestige de la cité antique.
La basilique Sant'Eustorgio vue de face...
... et de l'arrière.
Entre le XIIe et le XVIe siècle, de nombreux canaux ont été construits à Milan, permettant de relier la ville au Pô, au Tessin et à l'Adda, dans un but défensif et commercial (c'est par ce moyen que fut acheminé le marbre utilisé dans la construction du Duomo). S'ils ont tous été recouverts en 1930, il en reste néanmoins deux vestiges dans le sud : le Naviglio Pavese et le Naviglio Grande. Malheureusement, de grands travaux sont en cours et le niveau des canaux était franchement bas, voire carrément inexistant à partir de certains endroits.
Le Naviglio Grande.
Un ancien lavoir.
Détail de l'église Santa Maria delle Grazie al Naviglio.
Pour terminer, parlons pratique avec... la nourriture ! Même si cela n'a pas été facile (indécision quand tu nous tiens...), j'ai réussi à tester quelques spécialités locales : le risotto à la milanaise, a.k.a. au safran (bon mais sans plus) et les raviolis à la citrouille (un peu trop écœurant à mon goût). Pas de photos car les restaurants n'avaient rien d'incontournable (l'un à côté de l'hôtel, le second sur le Naviglio Grande, qui en fourmille). Mais ! Je suis tombée sur deux adresses spécial "goûter" à ne pas oublier pour la gourmande que je suis.
La première, California Bakery, possède plusieurs adresses dans la ville. Au choix, de nombreuses pâtisseries américaines (cheesecake, carrot cake, muffins...) et une tarte aux pommes absolument démente. Servie chaude, avec un bon goût de cannelle... Un régal ! Par contre, le thé Mariages frères... bof bof. Manquait un peu de corps ce thé noir !
Le côté fun ? Des cours de cuisine proposés par l'établissement qui ont lieu sous les yeux des clients.
Piazza S. Simpliciano, 7
20121 Milano
La seconde est également typique de la gastronomie italienne (ah ah... mais quand on aime pas les glaces, on fait ce qu'on peut) avec une adorable boutique de cupcakes donnant sur le Naviglio Grande. Le choix n'est pas très large (ou alors je suis arrivée trop tard) mais la qualité est au rendez-vous ! La preuve, je ne me suis pas privée d'en ramener un deuxième pour chez moi.
Vicolo Lavandai 2A, Milano
20144 Milan
Côté pratique (bis), un dernier mot sur l'hôtel que j'avais choisi. Rien à redire : pas très cher, propre (et une salle de bains superbe), petit déjeuner copieux, personnel accueillant (et parlant anglais, merci !) mais... je sais pas ce qui m'a pris quand j'ai réservé (à l'arrache) mais zéro pointé niveau localisation. Il est très excentré ! Un peu trop même : tout en haut du Corso Buenos Aires, il faut au moins une bonne demi-heure de marche à pas vif pour rejoindre le centre-ville. Par contre, il y a une station de métro à 50 mètres mais franchement, avec un temps pareil, j'ai préféré utiliser mes jambes, ce qui m'a permis de faire du lèche vitrine et de traverser moult fois le Corso Venezia avec ses palais incroyables.
Via Pecchio, 2
20131 Milan
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